06 01 21

Nos États ne sont guère, comme ins­ti­tu­tions juri­diques, que des dis­po­si­tifs de défense. Des ins­ti­tu­tions édu­ca­tives, des socié­tés artis­tiques, des aca­dé­mies, – voi­là ce qu’ils ne sont mal­heu­reu­se­ment pas, ou si peu ! À ce manque, il faut donc que les hommes sup­pléent encore par des coa­li­tions pri­vées. Les ins­ti­tu­tions poli­cières défaillantes aus­si, il faut qu’on cherche à les rem­pla­cer par des alliances par­ti­cu­lières.

Unsre Staaten sind fast nichts als recht­liche Institute — nur Defenszorcsanstalten. Erziehungsinstitute — Academieen — und Kunstgesellschäften sind es lei­der nicht, wenig­stens sehr man­gel­haft. Dis müs­sen die Menschen also noch durch besondre Coalitionen sup­pli­ren. Auch feh­lende Politzeyanstalten sollte man durch Privatverbindungen zu erset­zen suchen.

« Fragments pré­pa­rés pour de nou­veaux recueils »
Œuvres com­plètes
t. 2 Les fragments
trad. Armel Guerne
Gallimard 1975
p. 104 § 255
organisation police romantisme allemand