10 02 13

La fête du Petit-Clamart, un fait rire.

Déjà le nom : un fail. Et le trai­te­ment qu’en font les actua­li­tés télé­vi­sées de l’époque. Petite gram­maire du fris­son maî­tri­sé. Musique — l’expertise pro­tège — la presse en réfé­rence — les enquê­teurs cernent les douilles — le poste de tireurs / le poste de radio — madame constate / mon­sieur se fait pan­ser — tout est sous contrôle mais rien n’est pas grave — les fêtes, par­don les FAITS — minute info­gra­phie — sono­ri­sa­tion délé­guée à l’ingénieur ves­tern — les voi­tures ONT pas­sé — les conju­rés ont déta­lé — le gros index dans son pan­sé : c’est peu gra­ve­ment — futur, pas de nar­ra­tion, mais pro­phé­tique : on exa­mi­ne­ra, le tra­vail sera fait — il y a miracle, on peut le dire comme ça.

Et si on fait appa­raître la trans­crip­tion de la video, les “sous-titres auto­ma­tiques” géné­rés par you­tube sont confon­dants : “l’attentât”. C’est bien, c’est les années 60. Jamais nous ne revi­vrons ça. Le poème de la trans­crip­tion vaut le coup d’œil :

juste dans l’absolu le tir les enquêtes conti­nuent
si inutile que le vtt