Ces mondes de légende étaient crus vrais, en ce sens qu’on n’en doutait pas, mais on n’y croyait pas comme on croit aux réalités qui nous entourent. Pour le peuple des fidèles, les vies de martyrs remplies de merveilleux se situaient dans un passé sans âge, dont on savait seulement qu’il était antérieur, extérieur et hétérogène au temps actuel.
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[Pour les Grecs], le monde mythique n’était pas empirique : il était noble. Ce n’est pas à dire qu’il ait incarné ou symbolisé les « valeurs » : on ne voit pas que les générations héroïques aient davantage cultivé les vertus que les hommes d’aujourd’hui ; mais elles avaient plus de « valeur » que ceux-ci : un héros est plus qu’un homme, de même qu’aux yeux de Proust une duchesse a plus de valeur qu’une bourgeoise.
Auteur : Lecteur
In diesen Formulierungen kündet sich eine charakteristische Tendenz des heroisch-völkischen Realismus an : die Depravierung der Geschichte zu einem nur zeitlichen Geschehen, in dem alle Gestaltungen der Zeit unterworfen und deshalb »minderwertig« sind. Eine solche Entgeschichtlichung findet sich allenthalben in der organizistischen Theorie : als die Entwertung der Zeit gegenüber dem Räume, als die Erhöhung des Statischen über das Dynamische, des Konservativen über das Revolutionäre, als die Ablehnung aller Dialektik, als Preis der Tradition um der Tradition willen. Niemals ist die Geschichte weniger ernst genommen worden als jetzt, wo sie primär auf die Erhaltung und Pflege des Erbes ausgerichtet wird, wo Revolutionen als »Nebengeräusche«, als »Störungen« der Naturgesetze gelten und wo naturhaften Kräften des »Blutes« und des »Bodens« die Entscheidung über Menschenglück und Menschenwürde ausgeliefert wird. In solcher Entgeschichtlichung des Geschichtlichen verrät sich eine Theorie, die das Interesse an der Stabilisierung einer vor der geschichtlichen Situation nicht mehr zu rechtfertigenden Form der Lebensverhältnisse ausdrückt. Das wirkliche Ernstnehmen der Geschichte könnte allzu sehr an die Entstehung dieser Form erinnern und an die Möglichkeiten ihrer Veränderung, die sich aus ihrer Entstehungsgeschichte ergeben – kurz : an ihre Vergänglichkeit und daran, daß »die Stunde ihrer Geburt… die Stunde ihres Todes ist« (Hegel). Sie wird ideologisch verewigt, indem sie als »natürliche Lebensordnung« in Anspruch genommen wird.
Ce que la philosophie transcendantale louait dans la subjectivité créatrice, c’était le sujet prisonnier de lui-même et qui se le cachait. Dans tout ce qu’il pense d’objectif, il reste prisonnier, comme les animaux le sont de la carapace dont ils cherchent en vain à se débarrasser ; sauf que ceux-ci n’ont pas idée de proclamer que leur prison est liberté.
La conviction généralement répandue selon laquelle les innervations, les points de vue, les connaissances ne sont que « subjectives », ne tient plus dès qu’on perçoit la subjectivité comme une forme de l’objet. L’apparence c’est l’ensorcellement du sujet dans ses propres déterminations, le fait qu’il est posé comme être authentique. Il importe d’amener le sujet lui-même à l’objectivité, et non pas d’exclure ses réactions de la connaissance.
C’est ainsi que la réduction ad hominem entraîne la chute de l’anthropocentrisme. Le fait que même l’homme tel qu’il est constitué st quelque chose de fait par l’homme, démystifie le caractère créateur de l’esprit. Mais comme la primauté de l’objet a besoin de la réflexion sur le sujet et de la réflexion subjective, la subjectivité, elle, à la différence du matérialisme primitif qui n’admet pas la dialectique, devient le moment qu’on a retenu.