03 03 13

Appart aux sanguinaires

La « palabre » [pala­ver] pour­rait être consi­dé­rée comme la langue du ter­rain de jeu dans la mesure où le ter­rain de jeu est aus­si un labo­ra­toire. Ce qui revient à consi­dé­rer la « palabre » et le « sabir » [gob­ble­dy­gook] non pas comme des formes dégra­dées du stan­dard mais comme des modes d’ex­pé­ri­men­ta­tion lin­guis­tique, des modes de théo­rie lin­guis­tique ren­dus par une pra­tique lin­guis­tique expé­ri­men­tale dont l’ef­fet est au moins double : d’une part, la convo­ca­tion d’une sorte de stan­dard car­cé­ral qui aura été fabri­qué à par­tir des modes et dési­rs admi­nis­tra­tifs, nor­ma­tifs et régu­la­toires ; d’autre part la mise en exergue, non moins pro­blé­ma­tique, de cer­taines mani­fes­ta­tions d’i­mi­ta­tion sourde et bor­née, la condes­cen­dance, la bru­ta­li­té, la pro­duc­tion d’un son pour accom­pa­gner une image/livrée de subor­di­na­tion dans l’in­té­rêt de la pan­to­mime de l’au­to-déter­mi­na­tion.

Fred Moten, Blackness and Nothingness. Mysticism in the Flesh1

Appart aux san­gui­naires (qui existe aus­si en ver­sion ran­dom phpi­sée) est une fable répu­bli­caine épis­to­laire sous forme de lettres fabu­leuses pro­duites en répu­blique. Ces lettres font part de choses impor­tantes – avis de mort, demande de han­di­cap, pro­po­si­tion d’affaires, caprice de réformes, vœux de bon­heur, pro­po­si­tion d’amour. Propositions géni­tives d’aspect hori­zon­tal.

Je les ai pau­moyées comme des fala­fels mal­adroits, mal­adres­sés, à par­tir de scams419 et de dis­cours poli­tiques, genres gros-pou­dreux qui passent entre les doigts et à la fois collent aux paluches.

Les scams419 sont des arnaques par mail le plus sou­vent adres­sées depuis l’« Afrique Noire », et dont le texte, por­tant à la fois les traces d’une tra­duc­tion auto­ma­tique aux algo­rithmes ins­truits par l’anglais, et d’un état péri­phé­rique du stan­dard colo­nial, donne à lire un idiome car­cé­ral aux pro­cé­dés rhé­to­riques d’une tar­tu­fe­rie par­faite, qui mime le par­tage des valeurs pour faire pas­ser la tran­sac­tion.

Les dis­cours poli­tiques sont des arnaques par tv le plus sou­vent émises depuis la pierre blanche – mai­son pour les anglo­phones, palais pour les fran­co­phones –, et dont le texte, por­tant à la fois les traces d’une tra­duc­tion auto­ma­tique aux algo­rithmes ins­truits par la com­mu­ni­ca­tion et d’un état cen­tral du stan­dard colo­nial, donne à entendre un idiome car­cé­reux, aux pro­cé­dés rhé­to­riques d’une tar­tu­fe­rie par­faite, qui mime le par­tage des valeurs pour faire pas­ser la tran­sac­tion.

Partant, ces lettres sont écrites (1) dans un créole d’usage qui ne cède que par jeu ou par dis­trac­tion au fran­çais inci­dent de la répu­blique qu’il com­bat ; (2) dans une éco­no­mie lin­guis­tique qui cherche à vider le cache colo­nial en soi et à échap­per au stan­dard car­cé­rant de sa langue ; (3) en exil sur les chiottes du palais.

• • •.★•.¸‘•.¸ ¸.•´¸.•★.• • •
•.★•.¸‘•.¸Il y auront pour tous à mou­rir¸.•´¸.•★.•
★ Tous aurat à mou­rir ★
¸.•´¸.•★.•.★•.¸‘•.¸

 

C’est un vaga­bond impul­sif, un rêveur émo­tif, débile d’es­prit, qui lutte dou­lou­reu­se­ment contre ses mau­vais ins­tincts et trouve dans sa détresse par­fois des accents de plaintes tou­chants, un mys­tique dont la conscience fumeuse est par­cou­rue de repré­sen­ta­tions de Dieu et des saints, et un rado­teur dont le lan­gage inco­hé­rent, les expres­sions sans signi­fi­ca­tion et les images bigar­rées révèlent l’ab­sence de toute idée nette dans l’es­prit.

Max Nordau, à pro­pos de Verlaine, Vus du dehors, 1902

1

Je cherche des adresses, par­mi tant vous extrais, c’est suite à mes recon­nais­sances que je vous suis issu

Je suis de la natio­na­li­té FRANCE et je vis actuel­le­ment dans la capi­tale pho­né­tique de toutes immé­mo­riales ANTILLES, CROLLES

Mon nom HUMMEL ANTOINE, ami dans plus de 14 langues mais toutes vrai­ment mineures

Un homme simple, 27 années de vie, chaus­sant un 43

Dans le seul but de vou­loir me cor­res­pondre et afin de pou­voir s’y venir à une ren­contre SÉRIEUSE

Je suis, vous êtes, nous sommes flé­tris comme un feuillage, nos fautes nous emportent comme le vent

Et comme le sort d’homme est mou­rir une fois – après il est jugé par DIEU dans son grand sen­ten­cier bat­tu les vents de sagesse

Si tu confesses de ta bouche le SEIGNEUR JESUS et si tu crois dans ton cœur que DIEU l’a res­sus­ci­té des morts, tu te sauves

Car la jus­tice c’est en croyant du cœur et le salut c’est en confes­sant de la bouche

Le sei­gneur m’hé­berge et me guide, je suis son cen­ton

C’est pour­quoi j’en­vi­sage de vous com­pro­mettre, par la bouche et du coeur, une dona­tion de tous mes biens

UNE SOMME DE QUATRE MILLE MILLIONS TREIZE DE DOLLARS US

UNE SOMME DE QUATRE MILLE MILLIONS TREIZE DE DOLLARS US

Elle est à prendre, vive éter­nelle, sans attendre en retour : j’ai­me­rais vous lire pro­chai­ne­ment

Je dois cepen­dant m’as­su­rer de nos enga­ge­ments et vous congé­fier main­te­nant, le wee­kend m’ayant ver­mou­lu dans des pro­por­tions adjec­tives

La four­bure déshy­drate, le sinistre des vies com­mence encore par un lun­di, mais tout vati­ci­nant je sais qu’un jour je t’emmènerai aux SANGUINAIRES, car j’y ai appart

La Bénédiction t’aie du père au cieu

 

sanguinaires

 

2

DIEU a beau­coup aimé le monde, tel qu’il a don­né son FILS UNIQUE, afin que qui­conque croie en lui, ne périsse pas, mais qu’il vive éter­nelle

Or la vive éter­nelle, c’est qu’ils le connaissent LUI le seul vrai DIEU et celui qu’IL a envoyé le lord JESUS CHRIS

Si quel­qu’un est en CHRIS, il est une nou­velle créa­ture

Je suis venu, afin que vous aient vive et vous savoir en abon­dance

Le monde entier est hors de LUI pour cause de péché ; il fut créé à SON image, selon SES mots, SES plans, SA volon­té mais il rebel­la contre en scé­lé­ra­tesse au lieu de confier à LUI

De là la méchan­ce­té, les angoisses, la mis­toufle du monde

Mais si tu es en CHRIS, tu es une nou­velle écra­ture et les choses anciennes sont pas­sées ; voi­ci toutes choses sont deve­nues nou­velles je ne vous connais pas

Et vous aus­si ne me ne connaît pas mais nous nous ren­con­te­rons, un jour, vers le bon DIEU CHRIS car est ain­si la vie, aus­si la mort ain­si

Je me nomme ANTOINE, HUMMEL, de natio­na­li­té FRANÇAIS, celui qui se mérite, résident le PAYS : LA FRONCE

Un homme simple, 27 années de vie, chaus­sant un 43

J’ai dû vous contac­ter de sorte parce que je sou­haite faire une chose impor­tante, c’est impor­tant à faire les choses

Pour rai­sons per­son­nelles, je souffre en ter­mi­nal, mon méde­cin vient de m’in­for­mer que mes jours sont peu du fait de mon étant de san­té défec­tueux

Je suis vif, veuf de père, de mère, et j’ai un FILS UNIQUE mort

En ce moment (UNE SOMME DE QUATRE MILLE MILLIONS TREIZE DE DOLLARS US) se trouve dans une banque que je gar­dai pour les pro­jets

Je vous serai gré de vous don­ner cet argent qui pour­ra vous aider car c’est un don que je vous fais et cela sans rien deman­der en retour

Que le salut de notre PÈRE aux cieux vous soit

 

syvenir

 

3

Ravi de vous adres­ser mais avant tout cela veuillez bel et bien voir le carac­tère impor­tant de la situ­tion du mes­siage

Je me nomme HUMMEL ANTOINE né le 08 octo­ber 1984 ori­gi­naire de FRANCE

J’ai dû vous contac­ter de sorte parce que je sou­haite faire une chose impor­tante

Cela vous fera sen­tir mal bien vrai que nous ne me connais­sez pas et que je ne nous connais pas éga­le­ment

Beaucoup de gens sont pri­vés de la gloire, la gloire du PRÉPOTENT prive beau­coup de gens

Le salaire du péché, c’est la mort ; mais l’offre gra­tuite de DIEU, c’est la vive éter­nelle

Bien qu’IL aime l’homme, IL est saint et juste et tue le pécheur – il sera en enfer sépa­ré pour tou­jours

Et l’homme ne peut rien faire pour se sau­ver loi-même – soi-même ignore quoi faire pour sau­ver l’homme en lui

Nous ras­sem­blons tous à des êtres impurs, notre jus­tice est comme des linges sales

Et me voi­là trou­blé, en fait, de mon méde­cin qui vient trai­ter que mes jours sont comp­tés : j’ai mon etat degrade

Selon que le DOCTEUR m’a jus­ti­fié une BOULE s’ins­talle, fatale pré­sen­te­ment, dans ma cage géné­rale, et ce trouble déjà dure 4 ans

Je suis veuf et jamais enfan­té, mais un bon 43 me sauve de nom­breux pas

Je suis hos­pi­ta­lié à CROLLES, par toute ANTILLE

Une somme de QUATRE MILLE MILLIONS TREIZE DE DOLLARS US est à vous

Voyez le DON que je vous fais et cela sans rien deman­der en retour

Car c’est un DON que je vous fais et cela sans rien deman­der en retour

Veuillez m’a­dres­ser dans le pos­sible, car je souffre de peur, je ne dors pas la nuit comme la jour­née m’ef­fraient ; je ne veux pas mou­rir devant ces scènes d’une paix que je n’ai jamais par­ti

Qu’IL la fasse en vous cepen­dant

 

orphelins

 

4

Les priures et la foi en son sei­gneur valent beau­coup plus que l’or ; la riche est dieu de malin

Le des­tin m’a tour­né vers vous ; pas par hasard mais cer­tai­ne­ment votre des­tin serait ain­si par le sai­gneur et maitre de l’u­ni­vers tout entier

Je le crois prêt а vous bénir dans des situa­tions ou lui seul peut vous aider а y gar­der foi

Je suis M HUMMEL ANTOINE et de nais­sance FRANÇAISE, fils de feu mes parents de natio­na­li­té, de mémoire glo­rieuse et bénie, ils furent doc­teurs pen­dant plus de 9 ans

Au bout de 7 ans de mariage, ils mou­rurent dans l’in­cen­die de leur fils et depuis ça (mort) je me débats moi-même dans les mala­dies comme le can­cer géné­ral, le dia­bète, le bubon, majo­rées en période de nuit

C’est ce qui m’a pous­sé а aller me soi­gner en FRANCE, chez les spé­cia­listes

Malgré tous leurs efforts il n’y a pas eu de chan­ge­ment posi­tif car le trouble connaît un stade hors contrôle, mon doc­teur lin­giste m’a dit que je serai mort pour les 2 pro­chains mois

Alors j’ai déci­dé à retour­ner aux SANGUINAIRES, où je tiens un appart, afin que mon âme se reponse pres de celui de mes defunts

Je crains fort que je laisse toute richesse der­riere moi, comme celle acquise de l’he­ri­tage de ma mere dece­dee : QUATRE MILLE MILLIONS TREIZE DE DOLLARS US dans la main des per­sonnes de mau­vaises inten­tions, de carac­teres glis­sants

J’ai choi­si de vous faire don de cet argent dans d’es­poir que vous me depen­sez pour des causes justes, connectes et cha­ri­tables comme les per­sonnes malades – orphe­lins – borgnes

1§ Vous accep­tez ces condi­tions ; faites-le moi savoir afin que ma banque vous par­vienne tous docu­ments neces­saires pour vous desi­gner mon lou­ga­taire et uni­ver­sel béné­fice

2§ Si j’ai pris cette deci­sion c’est avec toutes mes facul­tés

Merci de me repondre, a l’a­dresse, pour que je vous contact avo­cat

Une pou­dre­rie de bises souf­flées par moi vous congé­die

 

prieres

 

5

Je n’ai pas l’in­ten­tion de com­mu­ni­quer mais il le faut

Je suis dans le déses­poir et mon cour saigne au moment où je vous fais ce mes­sage qui atti­re­ra votre atten­tion

Je me nomme ANTOINE HUMMEL, FRANCE, des avant-paumes, quelques pro­blèmes, des prai­ries effi­caces : c’est bien

J’ai fêté récem­ment une somme de 27 ANS US qui me per­met de s’a­dres­ser ;

Enfant de sang de mon père, ma mère, morts en incen­die de leur fils, dans l’é­tat de dis­corde avec le régime actuel, je ne peux uti­li­ser mon pays, car étant défec­tueux

Mes parents étaient impor­tants dans la lutte ; je suis sûr qu’ils vous auraient plu : mère hési­tée mais luci­daire, père adom­brant, bref pas ce qu’on dit d’eux

Des idées modernes en héri­tage à pro­fu­sions mais sur­tout des actes en sou­ve­nir

Après leur acci­dent, un homme émis par le pou­voir a usur­pé leur iden­di­té, les a tor­tu­rés, puis tués d’a­près mes infor­ma­tions à la manière dure

Avec res­pect et humi­li­té, j’ai déci­dé de vous en infor­mer + une pro­po­si­tion d’affaires qui sera béné­fique de QUATRE MILLE MILLIONS TREIZE DE DOLLARS US

Réfléchissez à cela, ça peut arri­ver à tout le monde, à toutes les familles et à chaque ins­tant

Le acci­dent, le han­di­cap, la mort

J’ai trou­vé votre adresse en fai­sant des recherches dans un par­te­na­riat, afin d’investir une somme de dol­lars us obte­nue en accu­mu­lat de gros dons

Je vou­drais inves­tir cet argent dans le vôtre, si tou­te­fois vous inté­res­sez

1/ Je m’arrange pour que vous entrez en pos­ses­sion de fonds tout en vous assu­rant un pro­cess sans heurt : nous gar­dons le secret au pays – nous le gar­dons pour les pro­jets

1/ Vous êtes par­tant, je ferai jus­qu’a vous venir cer­tains de mes enfants, ceux qui empêchent les autres d’é­tu­dier et vive tran­quille­ment

Je vou­drais savoir comp­ter sur vos qua­li­tés humaines, (ver­tueuses et pro­fes­sion­nelles), ce serait beau mal­gré je n’y crois pas : sou­vent les gens font mal, le mal est sou­vent cause des gens

Dès que vous mani­fes­te­rez le désir de me venir aide je vous délivre une attes­ta­tion sur HONNEUR de vous ren­con­trer phy­si­que­ment, par exemple lors d’un café-débat sur la fran­co­pho­nie orga­ni­sé

Par notre asso­cia­tion, je vous embrasse très très fort et pour tout vous dire, je me sens vrai­ment en famille

 

depassementdesoi

 

6

Bonjour

Je vous contacte dans un but pré­cis, qui doit cepen­dant faire l’ob­jet d’un secret

J’ai 27 ans de CROLLES, FRANCE depuis très long­temps je suis le fils natu­rel de mon père, de monu­nique mère je fus enfan­té

Une femme exem­plaire au pro­duc­tion magni­fique – fro­mages, légumes, fruits, laits, mor­ceaux de viande

Ma mère avait un nom de code dans la ville et un nom de ville pour sur­vivre au code

Elle avait émer­gé comme prin­ci­pale actrice poli­tique auprès des figures du conseil poli­tique de mon pays au sujet de la poli­tique étran­gère ; elle devait nom­mer ambas­sade, compte tenu de sa rigueur et son apti­tude au tra­vail ; elle fut grè­ve­ment bles­sée par des incen­dies dehors de la mai­son – mon père mou­rut du coup

Des délin­quants mineurs, toutes valeurs faites aucune, ma mère décé­da cinq jours de suites de ses bles­sures

Ceux qui ont fait cela doivent être attra­pés et châ­tiés, avec la manière dure

Un acci­dent han­di­ca­pant, éven­tuel­le­ment la mort

Et s’il s’a­git d’un mineur, on n’est plus digne d’être FRANÇAIS

Nous vivions avec elle dans l’a­mi­tié la plus totale ; elle aura payé cher, ma mère, ce désen­ga­ge­ment du monde qui l’a ren­due si vul­né­rable

On ne peut pas vivre sans avoir des amis et sans famille, mais les vrais amis sont volates, le vrai c’est les familles, d’a­bord les familles et tou­jours les familles

Elle nous disait “je vous aime tous”, avec des cœurs mais c’é­tait en ami ; c’est que per­met­tez-moi sachez que la loi inter­dit for­mel­le­ment d’épouser son père ou sa mère je vais même vous don­ner l’ar­ticle en ques­tion

Ainsi n’aurez-vous pas d’hé­si­ta­tion à me fier à vous pour des affaires sin­cères, des com­mu­ni­ca­tions

Je suis moi-même simple de vie, poin­ture médiocre, et dans la plu­part des cas je contente d’ai­mer en ami

Croyez-moi je n’ai aucune maî­trise des rouages des valeurs mais de nos jours per­sonne de nos jeunes ne casse sa tête pour trou­ver une idée, une solu­tion a son cas

Il faut faire tra­vailler la matière grise pour pou­voir trou­ver le che­min de votre adresse, et je compte sur vous pour m’aider dans cette tâche

Je sou­haite qu’au-delà des diver­gences entre nous, nous nous ras­sem­blions, autour d’un grand pro­jet de tran­sac­tion finan­cière ; on en a tous besoin en ces temps agi­tés

Pour les démarches, j’ai besoin de votre adresse concrète, votre numé­ro phone et fax, choses rare­ment adve­nues et sou­vent dénom­brées

1§ Je prends contact avec vous pour expé­dier

2§ J’attends votre réponse urgente et sur­tout je vous prie dis­crè­te­ment

3§ Je vous fais connaître cela au nom de Dieu, potent des pré­po­tents, devant tous (Lui devant)

4§ Ne me déce­vez pas. Je ne vous connais pas et on ne s’est jamais vu

Maintenant que vous avez com­pris le sens des pro­po­si­tions, je vous sou­haite que tout passe vite car le temps n’est pas à faveur

Bon cou­rage pour cette forte jour­née !

( si vous venez me saluer

J ai un appart aux SANGUINAIRES )

 

bascule

 

7

Qu’il m’est dou­lou­reux de vous écrire, mais qu’il le faut

Je vous parai­trai fati­gant : on patine, dire est dur, on ne peut jamais tout

Je suis dans le déses­poir et mon cour saigne au moment où je vous ce mes­sage, depuis CROLLES, ou je vous conseille de vous rendre si vous êtes féru de rura­li­té, sachez que j’y ai table mise à votre occa­sion

Je suis mon­sieur de mes parents morts dans la flam­boyance de leur fils, et mon nom n’est pas loin du leur : HUMMEL ANTOINE, 27 ans, la vie devant, mais des dou­leurs deja der­rière

Ma mère était cette femme au cou­rage exem­plaire, cir­cons­tan­ciel, de classe, a dans des domaines de pro­to­ty­page indus­triel, la cha­pel­le­rie et l’art flo­ral, hono­ré le tra­vail, l’ef­fort, le dépas­se­ment de soi, la trans­mis­sion des choses a faire

Morte

Mon père, un type constant sur le sofa, mou­rut aus­si

Ma mere était très active sur le plan des valeurs, elle avait ses affaires, sur­de­quelles était très secrète

Vous savez mon âge et mon nom, peut etre pas encore quel je suis natio­na­li­tant : fran­cais (d’his­toire, d’a­mis, fran­çais de cœur par mon père et ma mère, et par ma délin­quance mineure)

Je tiens sin­cè­re­ment à vous pré­sen­ter mes excuses pour ce mes­sage par­ti­cu­lie­re­ment conser­nant l’argent

Par consé­quent : 1§ j’avoue que le pro­fil de vos pres­ta­tions m’intéresse

2§ cher­chais un col­la­bo­ra­teur qui mettre en place avec un par­te­na­riat com­mer­cial et vous ai remar­qué dans votre domaine je me suis per­mis de vécrire, tout res­pect pour votre per­sonne

2§ virer cette somme sur votre compte, spé­cia­le­ment ban­caire, pour par­tage, c’est à dire la moi­tié-moi­tié

J’ai l’honneur de vous infor­mer que j’ai grand plai­sir à trans­mettre la pro­po­si­tion de l’investement de (QUATRE MILLE MILLIONS TREIZE DE DOLLARS US, FRANCE

J’espère que vous êtes homme sérieux et honn^te et dans ce cas vrai­ment je vous embrasse

 

passagesurterre

 

8

Vous écrire est une peine de cœur et vous allez com­prendre

Ma famille était humble et tra­vailleuse aux SANGUINAIRES : mes parents autoch­tones assis­tés de moi seul en tant que fra­trie se spé­cia­li­saient en pro­duc­tion lai­tière mais tout en pré­ser­vant la richesse du pro­duit et la rus­ti­ci­té du natu­rel

Soudain, je reçus une SOURCE D’ARGENT : mes parents, (vie assu­rée)

Ils ne savaient pas qu’ils étaient mou­rir, par consé­quent, n’avaient par consé­quent pas réa­li­sé les objec­tifs, notam­ment dans le domaine de petite ver­re­rie, chaus­sure, agri­col

Nos espoirs de sur­vie inté­grae­ment noyés

Cette deux morts pré­ma­tu­rées ont pro­vo­qué d’autres com­pli­ca­tions (impro­bi­té, com­pli­ca­tions, états civils dis­tri­bués à la légère)

Tu sais je suis pour cette idée : bien sûr la famille est plus impor­tante que les amis car il n’y a pas de vrais amis

Rien ne rem­place l’é­cho très loin­tain d’aïeux incon­nus, les bandes vio­lentes, la déchéance de natio­na­li­té

Et c’est si dif­fi­cile de s’é­le­ver des enfants, tant délin­quants si délin­qués

Du coup j’ai cou­pé des ponts, ça évi­ta les prisses de tête, les per­sonnes concer­nées se sont recon­nues et s’ils n’é­taient pas contents, c’e­tait le même tarif : la per­mis­si­vi­té, la démis­sion, QUATRE MILLE MILLIONS TREIZE DE DOLLARS US

Après de t’a­voir consul­té méti­cu­leu­se­ment des archives, j’ai ton contact par une tierce annonce, et je désire ardem­ment de ton aide en vu d’un par­te­naire quel­conque

La somme QUATRE MILLE MILLIONS TREIZE DE DOLLARS US que j’ai blo­quée là-bas, mon pays FRANCE – que per­son­nel­le­ment j’aime beau­coup en tant que patri­moine – je pré­fère la gar­der dans mon compte jusqu’à ce que je puisse trou­ver :

Personne hon­nête ; en qui je peux confier la tâche, c’est impor­tant

Un homme chris­tian est un homme juste et de bonne foi

De ce fait, je vou­drais tra­vailler en union d’affaire avec toi

Tout en m’indiquant tes pos­si­bi­li­tés et ta bonne volon­té, laisse-moi te don­ner encore un peu de temps et les quelques détails qui sur­vi­vra ton atten­tion

Il y auront pour tous a mou­rir

(L’accident, le han­di­cap, la mort)

Tous aurat à mou­rir

 

artfloral

 

9

Attendez de lire ça, je vous contacte avec sérieux

Mes parents négo­ciaient, c’é­tait nom­breux argent, gros inves­te­ments dans la region des SANGUINAIRES

L’exploitant ferme, le gou­ver­ne­ment ne veuille plus ; mes parents brûlent en moi, je me mor­fon­dai devant leurs corps plus tard

A l’annonce de leur mort, je suis pré­ci­pit dans la chambre et dans le but d’un grand long deuil pleu­rer long­temps, long­temps lais­ser cou­ler les larmes

Qui n’a pas veillé sa famille ignore ce que le c’est – un grand mou­ve­ment de bas­cule, on entre dans un autre monde

Depuis j’ai d’ailleurs obte­nu de gros pro­blèmes psy­chiques

Pour être franc, je vou­lais te faire une pro­po­si­tion mais il est un peu tard, je vais aller dor­mir

Un fon­du d’embrasses accom­pagne, je sors

 

javoue

 

10

Comprenez-moi et ne me jugez pas

Nous sommes tous des pécheurs

DIEU juge, vous ne le ferez pas

Je suis ANTOINE HUMMEL, la pre­mière épouse du Maire de CROLLES ; était ma mère (décès) : comme femme lucra­tive, pro­li­fique, vaste de for­tune et popu­lai­re­ment connue dans la com­mu­nau­té du monde, c’é­tait bien

Mon pere, une vieille outre, huchait à la mort en période de nuit, avait aus­si la mort en vue, mais court, ils ont subi les foudres de l’en­fant

QUATRE MILLE MILLIONS TREIZE DE DOLLARS US et une pho­to de vacances dans la région des SANGUINAIRES

Mais tôt ou tard la méchan­ce­té se paye en acci­dent, le han­di­cap un jour et se retourne tou­jours vers la per­sonne qui a fait mal, dit DIEU, garant de vie, garant de mort

Si je choi­sis que vous contac­ter c’est pour que cela se fasse sans trop dans la publi­ci­té autour, à cause de mes acti­vi­tés d’a­vant

C’est pour cela que je vou­drais de façon gra­cieuse, par amour, vous per­mettre de créer une fon­da­tion ou gale­rie ou une asso­cia­tion pour les enfants, néces­si­teux, ou tout le reste huma­ni­taires, mineurs, délin­quants, morts

De façon à ce que mon pas­sage sur terre ne soit pas un échec, je désire tra­vailler avec une per­sonne de confiante jouis­sant, et qui pour­ra conduire les pro­jets d’har­mo­nie

DIEU dit « c’est en allant vers la mer, que le fleuve est fidèle à sa source »

Je trans­mets nos sin­cères ami­tiés et que LE veuille sur nous dans la réus­site de l’af­faire

 

coeursaigne

 

11

C’est avec toutes mes facul­tés que je vous adresse ce mes­sage

Je pré­cise que monique est morte, et je n’ai pas d’enfant non plus

Pour tout vous dire ma mère n’ est pas adop­tive, et morte etait gen­tille avec tout le monde à CROLLES, elle se bat­tait pour que les droits de l’homme et mon père soient res­pec­tés dans la region, et s’est illus­tré dans la pâtis­se­rie, la coif­fure, la taille de pierre, l’im­pri­me­rie, le jar­di­nisme, l’ad­mi­nis­tra­tion de réseaux infor­ma­tiques

Mon père était un homme aimant, puis­sant, drôle à table,

Le Prépotent veille­ra sur eux

Né à , FRANCE, je ne connais pas grand monde dans cette ville car je suis recher­ché, je souffre depuis 4 ans d’un trouble qui peut être la vie à coût sûr : une mala­die, confor­mé­ment au diag­nos­tic de mon méde­cin, grosse dif­fi­cul­té quelque part

Vu pré­sen­te­ment les menaces aux per­sonnes qui vivent en géné­ral, je ne me plains de rien ; il est impor­tant de com­prendre comme cha­cun voit midi à tort

Je confie cette lettre qui est la rai­son pour laquelle je l’envoie direc­te­ment à votre adresse pour évi­ter le poten­tiel durable, donc, tout a été arran­gé avant de com­mu­ni­quer avec vous, s’il vous plaît, si elle n’est pas inté­res­sée, res­tez ano­nyme au nom du PRÉPOTENT, de l’envoi, de votre contact, mais entrez si vous êtes inté­resses, vous pou­vez me contac­ter sur les contacts énu­mé­rés des­sous

Je tiens à ce que don pro­fite à des per­sonnes pour­vues de bonnes mora­li­tés et qui sur­tout pen­se­raient que la quête pour l’argent ne doit pas être dénuée de mora­li­té

Un homme fort, jouis­sant d’etre fort poten­tiel

Je vou­drais avoir confir­ma­tion des infor­ma­tions les sui­vantes :

Votre numé­ro de télé­phone, adresse et sur­nom, pré­noms com­plets dans votre pro­fes­sion, et si pos­sible fax, que Dieu vous beni­ra

 

diabete

 

12

Comme il est drôle vous contac­ter, vous trou­vez, pour­tant lisez la suite

, je suis ici à CROLLES tant que réfu­gié poli­tique le conte­nu poli­tique de mes parents tou­te­fois, je béné­fi­cie de l’enracinement de l’étant d’asile à CROLLES, ain­si Que mes droits soient sous le contrôle du nou­veau gou­ver­ne­ment cherche à récu­pé­rer

De leur vie ne reste plus rien ; chez eux il y a les sou­ve­nirs de la famille, sou­ve­nirs de l’en­fance, il y a tous ceux qu’a aimé par­tis, un pay­sage et les amis, il y a tout ce qui fait la vie des racines

Depuis les pro­blèmes poli­tiques avec mes parents, j’ai été sou­mis à toutes sortes de har­cè­le­ment, et avec beau­coup de rap­ports néga­tifs à mon sujet :

Est-CE le pays auquel nous vou­lons vivre ?

Bien sûr, de nos jours, il faut s attendre a tout.

Nous venons par ici vous deman­der votre aide

Pour cette rai­son, Que je ne peux pas vous envoyer toute infor­ma­tion concer­nant cette affaire d’argent d’ici à CROLLES, cet argent était gar­dé pour moi, par moi, j’ai décou­vert tous les docu­ments rela­tifs à cet argent (UNE SOMME DE QUATRE MILLE MILLIONS TREIZE DE DOLLARS US) dépo­sés dans une entre­prise de sécu­ri­té à CROLLES, dont je suis le béné­fi­ciaire, à cet effet,

j’ai donc déci­dé de trans­fé­rer tout l’argent à inves­tir en FRANCE, et c’est une bonne nou­velle pour tout le monde rural
Mais ce que nous exi­geons de vous, sans rien deman­der en retour, c’est la fidé­li­té et la confiance ; la foi, l’a­mour, une vie cor­recte et ne pas nuire au fonc­tion­ne­ment de l’é­ta­blis­se­ment

Vos noms com­plets ; Votre mobile ;

être concis : C est quand on est simple qu’ on vit confor­ta­ble­ment

Je dis­pa­rais pour vous dans des bises infi­nies

 

echolointain

 

13

Vous ne me, je ne vous, mais ce sont des choses qui arrivent – la rai­son est ailleurs de mon contac­te­ment

Ma situa­tion matri­mo­niale est telle que je n’ai ni parents et encore moins enfants et je suis de res­sor­tis­sant FRANÇAIS ( un appart dans le sud de CROLLES), ayant exer­cé comme héri­tier depuis des années

Je n’ai per­sonne à qui je pour­rais léguer l’hé­ri­tier, par­ler m’est dif­fi­cul­tueux, je crains n’être vic­time d’un trouble, je sens comme un grand coup de blouse

En même temps, ma digni­té bafouée main­te­nant je peux vous faire toutes mes excuses pour avoir pas­sé par ce moyen pour vous contac­ter pour une affaire avec vous de cette enver­gure

Je ne vous connais pas, mais on m’a dit de vous que vous êtes un homme impor­tant, envi­ron dix-sept fois l’Alsace, une foule, pre­mière région caprine de sa géné­ra­tion

Si vous êtes vrai­ment capable et dési­reux m’aider, je suis pro­met de vous don­ner 25% de notre somme totale qui est de 5% pour les dépenses qui se posent mais au cours de l’opération et les 70% res­tants sont pour moi, à inves­tir en FRANCE

Cet argent peut-être faci­le­ment reti­ré ou payé à un béné­fi­cier recom­man­dé en fonc­tion de mon ins­truc­tion

Cette affaire exige cepen­dant de votre part une atten­tion par­ti­cu­lière ; reli­sez bien, pre­nez le temps

Je vous demande de me répondre le plus vite pos­sible, mais en bien refle­chi

Cela fait bien long­temps que je sais qu’il y a une dif­fé­rence entre ce que l’on dit et ce que les gens font

Alors Merci , et Dieu bénisse immen­sé­ment

 

enfamille

 

14

Je viens vous sou­ti­rer à l’aide

Il faut que si bizarre si ça paraisse, me répon­diez

Je suis mal – tout le monde est mal ici a CROLLES

Et il ya de cela 3 mois encore un méde­cin m’a fait savoir que les choses empi­ront et je suis plus que jamais convain­cu de comp­ter ma vive

Pour le moment le sai­gneur m’hé­berge ; il me guide et je suis son cen­ton

C’est dans ce sens depuis ce mer­cre­di sur­pas­sé je me suis ren­du en toute urgence dans la chambre de paren­tal, gra­ve­ment bles­sés tous deux dans l’in­cen­die de leur fils en OCT. 10, et ne s’en s’ont sor­tis mal­gré les grâces d’un pro­fes­seur de FRANÇAIS, dans le centre duqui ils aient été admis

Je suis en directe rela­tion avec un inves­tis­seur qui détient une impor­tante somme d’argent, que mes parents ont été appar­tants, et qui sou­haite inves­tir dans tout pro­jet ren­table et à moindre risque aus­si bien dans les pro­jets agri­coles ou agro­pas­to­rales, les pro­jets d’élevage, le bétail, le han­di­cap, la mort

C’est donc un plai­sir pour moi d’échanger avec vous dans le but d’une ren­contre sérieuse, mais en même temps, j’ai quelque chose qui me tire et je veux que vous puisse m’aider car ma vie

J’ai déci­dé de cher­cher une coopé­ra­tion confi­den­tielle avec vous dans l’exécution des affaires décrites, pater­ni­té, avor­te­ment, vies contra­riées, ici en dépit du fait que nous ne sommes jamais ren­con­trés
J’espère que vous gar­de­rez ceci comme secret majeur en rai­son de la nature

En outre, vous indi­quez vos options pour m’aider sachant pour moi, j’ai la foi que cette tran­sac­tion se peut vite et pos­sible

J’aimerais avoir votre point de vue sur la ques­tion et cela mal­gré votre dis­po­ni­bi­li­té

Merci d’avoir consa­cré votre temps à lire cette cor­res­pon­dance ;

 

feuillage

 

15

Nul n’a le droit de goû­ter au mal­heur, por­tant nul n’y est épar­gné

Choses incon­nues, immé­ri­tées, au fond de l’in­di­gence

Je vous enver­rai une pho­to de moi dans mon pro­chain mes­sage, prise sur les hau­teurs de CROLLES, où j’ai un appart

Ma mère aus­si, défunte, a réus­si à recueillir de moi toutes les pro­prié­tés que sa mort enga­gea, en essayant de me lais­ser sans rien pour l’avenir

Mon père, qui met­tait toute son éner­gie dans les acti­vi­tés de pain (aller cher­cher, rompre), de connaître le prix des choses et la valeur des hommes

Homme de base, un pilier du sys­teme, quel­qu’un qui ne pre­nait pas la légère

Humbles, nous vivions les sai­sons, tran­quilles, pre­nant le temps, contem­po­rains de la nature

Mes connais­sances de part mon acti­vi­té limi­tée se se can­tonne à peu, et je crois que c’est bien le moment pour moi de me faire aimer et par­don­ner de ceux sur qui j’ai sûre­ment bâti ma richesse

Ils ont trans­fé­ré tous les biens de leurs clients pour des rai­sons de sécu­ri­té dans leur base dans un pays en europe de l’ouest nom­mé RÉPUBLIQUE DE FRANCE

J’ai choi­si la FRANCE comme pays hôte de par son sta­tut de pays de confes­sion chris­tiane, pays émergent éga­le­ment fonc­tion des débou­chés qui se pres­sentent

Ce dépôt a été codé dans le cadre d’un arran­ge­ment secret comme un tré­sor filial

J’ai été rete­nu par­mi les dif­fé­rents pro­fils, en rai­son de la priùre que j’ai fait à DIEU pour un homme vrai ( hon­nête digne et confiance) et sur­tout pou­voir inves­tir dans les dis­po­si­tions des­ti­nées à l’avenir des petits

Quelle acti­vi­té pro­fes­sion­nelle exer­cez vous ? Etes vous marié ? Avez vous des enfants ? Quel âge avez vous ? Quel pro­jet enten­dez vous réa­li­sez avec l’argent que je vous fonds ?

Avant toute chose, il est impor­tant que nous éta­blis­sions une base de confiance entre vous et par moi pour mener ce pro­jet

On envoie, compte, méti­cu­leu­se­ment desar­chive, la tran­sac­tion fait abou­tir

Je compte sur vous en tant que per­sonne res­pec­tée et hon­nête pour prendre en charge cette tran­sac­tion avec sin­cé­ri­té, confiance et fidu­cia­li­té

Je suis dans l’asile de vous lire

 

rouages

 

16

Ce mes­sage te vien­dra sur­pre­nant, aus­si vrai que tu ne nous connaisses pas

Tu agis bien : tu ne te reproches rien et tu te sou­viens par­tiel­le­ment ; le sei­gneur et son pré­cé­dent te sont recon­nais­sants

Ce qui s’est pas­sé, c’est un pro­blème pour gens hon­nêtes, ça ne nous concerne pas, ce sont des valeurs qui sont en train de dis­pa­raître : à la mémoire de mes parents, mineurs han­di­ca­pés, sommes detour­nees, sommes detour­nees

C’est pour tout le monde – mères, com­mis, ministres, élus locaux – une guigne insup­por­table ; mais nous avons pour nous ta rec­tion réjouis­sante – laisse-moi y prendre appart

elle marque une allé­geance bien­ve­nue pour d’a­vec les bar­bares et en tout état de cause, indique à pro­té­ger ta sivi­li­sa­tion

Mettons nous en rap­port pous­sé pour faire avec ensemble, fixons des objec­tifs com­muns

En tant que délin­quant mineur, je sou­haite inter­mi­tem­ment te tenir, te lâcher, n’a­voir qu’un sex oral sur la crête de ton consen­te­ment et fon­der en ton cein un chep­tel de petits mul­ti­ré­ci­di­vistes, un betail sec et dur, le moins lai­tier du monde

Espérant béné­fi­cier de l’im­pu­ni­té du quar­tier, je t’aime et je te ché­ris en ami

 

qualitéshumaines

 

17

Tu es preste, tu sais où tu vas, tu n’aimes pas qu’on te dicte ton com­por­te­ment. Je pense accep­ter ta pro­po­si­tion

Je dîne en bande orga­ni­sée, m’en­tre­tiens des der­niers déve­lop­pe­ments de la mort avec pap’ et mam’ puis t’ap­pa­rais comme un pan­nus, par emails impres­sion­nistes de plus en plus pré­ci­sant l’heure de mon débar­que­ment

Te voir m’est réjouis­sant dans des condi­tions d’ac­cueil défi­nies par les ami­tats – mot valide au scrabble ;; sois pour moi cette grosse tante aux joues amènes et franches, ne me pré­pare pas de pommes cuites, je pro­mets de dor­mir à petit feu de dieu dans un coin de ton édi­cule

Je te dis au revoir.. Tu figu­re­ras sur­ement, dans la net­te­té d’une gloire immé­ri­tée, au pro­gramme du pro­chain café-débat sur la fran­co­pho­nie

C’est comme un don que je te fais sans rien deman­der au retour

C’est comme un don que je te fais, sans rien deman­der au retour

 

 

rassemblions

  1. Then pala­ver would best be unders­tood as the lan­guage of the play­ground if the play­ground is more accu­ra­te­ly unders­tood as a labo­ra­to­ry. This means consi­de­ring “pala­ver” or “gob­ble­dy­gook” not as degra­ded forms of the stan­dard but rather as modes of lin­guis­tic expe­ri­men­ta­tion, modes of lin­guis­tic theo­ry given in expe­ri­men­tal lin­guis­tic prac­tice that have at least two pos­sible effects : the cal­ling into exis­tence of a kind of car­ce­ral stan­dard that will have been fabri­ca­ted in the ins­tance of a whole range of admi­nis­tra­tive, nor­ma­tive, and regu­la­to­ry modes and desires and the equal­ly pro­ble­ma­tic cal­ling forth of cer­tain acts of tone-deaf imi­ta­tion, equal parts condes­cen­sion and bru­ta­li­ty, the pro­duc­tion of a sound meant to accom­pa­ny an image/livery of subor­di­na­tion in the inter­est of self-determination’s dumb­show.